Régulièrement impliquée sur les questions environnementales, la CGT des Hautes-Alpes célèbrerait, vendredi 22 avril, la journée de la Terre. Au programme, une journée d’étude destiné aux militants ainsi qu’une soirée débat organisée au Royal.
Une urgence climatique devenue incontournable
5%, c’est la diminution annuelle de nos émissions de gaz à effet de serre qu’il faut mettre en œuvre pour atteindre les objectifs de l’accord de Paris. Ce qui équivaut à la réduction effective en 2020, année COVID. Début avril, le GIEC annonçait que nous avons trois ans pour faire de cet objectif une réalité avant que tout ne s’effondre.
Vendredi 22 avril, journée de la Terre, la CGT des Hautes-Alpes rassemblait ses militants lors d’une journée d’étude pour construire une articulation entre enjeux sociaux et environnementaux, porteuse de solution face au défi climatique.
Être conscients de nos impacts est une étape indispensable avant de penser des solutions. 48% des émissions de gaz à effet de serre composant l’empreinte carbone des français sont importés. Cela nécessite de relocaliser au plus près du consommateur, en phase avec les besoins du territoire et de revoir nos modes de production. Ce sont des démarches qui s’anticipent, se planifient et demandent d’investir tant dans la recherche et le développement que dans la formation des salariés afin de leur permettre de s’orienter vers des filières responsables.
Aller vers des solutions de bon sens
Loin d’être une solution miracle pour les militants, les réponses technologiques apportées par certains ne sont que des prétexte à ne pas remettre en question nos usages. C’est pourtant la première chose à questionner dans toute démarche de réduction de notre impact.
Proximité, ré humanisation, efficience font pleinement parties des solutions mises en avant par le syndicat. Au yeux des militants présents, l’une des clés de la transition est avant tout de faire preuve de bon sens. Cela demande de s’appuyer pleinement sur les citoyens, notamment les salariés et qui ont une parfaite expertise du terrain et de leurs outils de travail. Pour la CGT ils sont les plus à même de proposer des solutions en phase avec la réalité et les besoins du territoire.
Le soir, une conférence débat en présence du Shift Project était organisée au Royal à Gap. Un peu plus d’une cinquantaine de personne était rassemblées afin de découvrir les propositions du Think Tank porté par Jean Marc Jancovici.
Une nouvelle date à venir
La CGT s’engage à rester mobilisée pour construire ensemble une justice social et climatique. Rendez-vous est donné le jeudi 1 décembre où l’organisation proposera une soirée débat en présence de Mickaël Correia, journaliste environnement à MédiaPart et auteur de « Criminels climatiques, comment les multinationales brûlent notre planète ».