Mercredi 27 septembre, la CGT était mobilisée sur la place Auguste Muret pour recueillir plus de 50 CV des demandeurs d’emploi des Hautes-Alpes. Le but de ce bureau de recrutement géant ? Exiger des embauches, dénoncer le sous-emploi et le recours aux contrats précaires et créer du lien avec les privés d’emploi du département. Répartis sur 3 stands, des salariés de la SNCF, des établissements de santé et des collectivités du territoire ont passé l’après-midi à échanger et répondre aux questions sur leurs métiers.
Ferroviaire
A la SNCF, ce ne sont pas moins d’une douzaine de postes qui sont à pourvoir dans le département. Des agents d’escales, contrôleurs ou même conducteurs de trains sont recherchés par l’entreprise. Pour Cyril, salarié présent sur place, cet événement est l’opportunité de faire remonter de nouveaux profils et de militer pour une revendication forte de la CGT des Cheminots : vivre et travailler au pays.
Santé
Dans le secteur de la santé, on cherche des soignants mais pas seulement. Personnels techniques, administratifs, agents d’entretien, plombier, électricien, informaticien… Autant de profils variés qui ne pensent pas nécessairement à ce genre de débouchés. Pour Sarah, les établissements se servent des difficultés à recruter comme prétexte pour externaliser certaines tâches. Elles sont alors effectuées par du personnel non formé aux spécificités du milieu hospitalier. « Nous voulons démontrer à nos Directions que les candidats existent ! »
Collectivités
De côté des collectivités, mêmes sonts de cloche autour de la diversité des profils recherchés. Derrière la table, une corde à linge déborde de plus de 40 offres d’emploi à pourvoir, rien que pour la ville de Gap.
« A Gap, la ville recrute mais les candidatures n’arrivent plus, explique Mario, représentant CGT. Entre les salaires loin d’être à la hauteur et la mauvaise ambiance de travail, plus personne ne veut travailler à la ville. Le turn-over témoigne à lui seul du climat de mal-être qui y règne. Le fait que seuls 3 CV aient été recueillis prouve la nécessité de remettre en question la politique salariale comme le climat social au sein de la collectivité. C’est ce que porte la CGT. »
Plus de 50 CV
Au total, plus de 50 CV ont été recueillis par les militants de la CGT présents sur place. Ils seront remis aux directions de la SNCF, des établissements de santé et des collectivités du département. Des commissions de suivis seront mises en place par les syndicats et leur permettront d’informer les candidats.