La CGT appelle les salarié.e.s de l’éducation nationale à se mobiliser fortement le 23 mars

Le recours au 49-3 pour imposer la réforme des retraites est un signe encourageant. C’est le constat que le Président et son gouvernement n’avaient pas le soutien nécessaire à leur passage en force, et que nos actions, protestations, grèves et blocages ont été efficaces pour faire reculer un nombre important de député-e-s au moment de réfléchir sur le vote.
 
Cela démontre, s’il le fallait encore, que la grève est utile tout comme le sont les manifestations, blocages, les fermetures d’établissement scolaire et même les affiches, slogans et revendications… Pour la CGT Educ’action 05, ce sont toutes ces actions qui permettent de convaincre et de gagner la lutte.
Pour le syndicat, l’enjeu est multiple. Au retrait pure et simple du projet s’ajoute des revendications de « progrès social » comme l’énonce la CGT. Parmi elles, la retraite à 60 ans à taux plein calculée sur les 6 derniers mois de salaire, la revalorisation des salaires et des pensions.
L’organisation ajoute aussi à la liste des revendications plus sectorielles comme des recrutements massifs dans tous les métiers de l’éducation nationale et des agents territoriaux travaillant au service des élèves, la réécriture de certains éléments de leurs statuts ou encore la réinstauration de mesures comme la cessation progressive d’activité qui permettait de faciliter la transition entre activité et retraite. Enfin, la CGT Educ’Action met l’accent sur la nécessité d’améliorer les horaires, missions, progression de carrières mais aussi celle de faciliter la mobilité géographique et les mutations.

 

« La mobilisation « Retraites » a montré l’opposition entre des millions de personnes salariées ou non d’un côté face à quelques centaines d’élus dont une partie ont un régime spécial de retraite très favorable. Et pour le moment, notre victoire est possible ! » explique le représentant du syndicat.
 
Dès ce week-end des rassemblements auront lieu dans les villes des Hautes Alpes comme partout en France. La semaine prochaine, de nombreuses actions seront organisées par les organisations syndicales avant d’atteindre la journée de jeudi 23 mars, 9ème journée d’action de l’intersyndicale.
Pour les militants de la CGT Education, l’objectif est clair : fermetures d’écoles, de collèges, de lycées, de tous les services administratifs, des services de restauration et d’hébergement. « C’est à chacune et à chacun de défendre son droit individuel à la retraite à un âge décent, et à un niveau de rémunération digne. C’est la force collective et l’affichage public de celle-ci qui permettra de gagner. » exprime un militant.
 
L’organisation termine : « C’est le temps de la lutte qui doit devenir la priorité face au temps ordinaire des activités professionnelles, car que vaut un brevet, que vaut un bac, que vaut une orientation post-bac si ce qu’il y a au bout ce sont des salaires faibles toute une carrière, 43 années au minimum de contraintes professionnelles dans des conditions sans cesse dégradées ?« 
 
Cette lutte est un enjeu social, sociétal, environnemental majeur. La CGT Educ’Action appelle donc les salarié.e.s de l’éducation national a être bien plus nombreux dans la rues et dans l’action.
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