Les pro­fes­sion­nels du travail social mobilisés le 1 février

Les orga­ni­sa­tions syn­di­ca­les CFE-CGC, CGT, FSU, SUD, CNT, FO action sociale et le groupe « ren­contres du tra­vail social en lutte » partagent le même constat : les pro­fes­sion­nels du tra­vail social ne sont tou­jours pas enten­dus par le gouvernement. Et ce malgré de nombreuses mobilisation.

La journée du 7 décem­bre a ras­sem­blé plus de 50 000 salariés du sec­teur. Malgré ces mobi­li­sa­tions his­to­ri­ques, le gou­ver­ne­ment n’a pas daigné rece­voir digne­ment une délé­ga­tion, envoyant des repré­sen­tants ne maî­tri­sant pas le sujet et sans aucune pro­po­si­tion.

Dans le public comme dans le privé, les constats sont les mêmes. La dégradation des condi­tions de tra­vail est criante à travers le nombre croissant de struc­tu­res en sous-effec­tif et via les dif­fi­cultés de recru­te­ment, qui impac­tent la santé au tra­vail. Ces phé­no­mè­nes sont, bien sur, aggra­vés par la crise sani­taire.

Enfin, le nombre important de salaires en-des­sous du SMIC et la non revalorisation des salai­res  à la hau­teur des diplô­mes et des qua­li­fi­ca­tions font de ce sec­teur un secteur déconsi­déré depuis de lon­gues années.  En témoigne l’absence totale de reconnais­sance tant des qua­li­fi­ca­tions et l’exclu­sion des mesu­res sala­ria­les du Ségur de la santé.

Au delà des constats, les organisations se rejoignent autour de plusieurs revendications :

  • 183 € pour toutes et tous sans contre­par­tie, pour un rat­tra­page géné­ral de 300 €
  • Le dégel du point d’indice pour la Fonction Publique
  • L’augmentation de la valeur du point
  • Le main­tien et amé­lio­ra­tion de toutes nos conven­tions col­lec­ti­ves
  • La fin des contrats pré­cai­res (inte­rim, cdd à répé­ti­tion, contrac­tuels …)
  • La reva­lo­ri­sa­tion des métiers du social et du médico-social
  • Des condi­tions de for­ma­tion dignes
  • Un accès uni­ver­sel aux droits fon­da­men­taux pour le public accueilli

Face au mépris des pou­voirs publics et des orga­ni­sa­tions patro­na­les, les professionnels du secteur comptent main­te­nir la pres­sion pour faire enten­dre leur voix. Réunie en assemblée générale à cette date, l’Union Syndical Départemental Santé et Action Social CGT des Hautes-Alpes s’exprimera pour sensibiliser sur leurs revendications.

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