Après les cheminots de Veynes le jeudi 3 février, les cheminots de Gap et de Briançon se sont réunis en congrès vendredi 4.
Moment convivial mais surtout temps fort de la vie du syndicat, les cheminots ont pu échanger autour de la mobilisation en cours dans les guichets de la ligne des Alpes et affirmer collectivement leur soutien au mouvement. Soutien traduit par l’adoption d’une motion, votée à l’unanimité par le congrès.
Un congrès est également l’opportunité de dresser le bilan des dernières années écoulées et de revenir sur certains conflits parmi les plus longs vécus à la SNCF. En trois ans ce sont enchaînées plusieurs mois de grève contre la réforme du ferroviaire et près de 60 jours contre la réforme des retraites. Luttes qui ont mises à rude épreuve les cheminots et témoignent de leur farouche volonté à préserver un service public du ferroviaire à la hauteur des enjeux actuels.
Ces ambitions seront évidement au menu des années à venir au sein du syndicat. Convaincus que les axes imposés par le Gouvernement ne sont pas une fatalité, les militants ont pu y opposer des notions fortes comme la solidarité, l’écologie, le « tous ensemble ». Au fil des débats, des sujets riches comme l’ouverture à la concurrence, l’avenir des gares ou encore la nécessité de repenser le service pour s’adapter pleinement au besoin de usagers ont permis de nourrir les réflexions du collectif.
La journée s’est terminée par l’élection d’un bureau rajeuni, et plein d’ambitions, à la Direction du syndicat et la reconduction de Stéphane Payan au poste de secrétaire général.