Septembre, octobre, novembre, sont des mois clés pour les retraités. C’est à cette période que se votent les budgets de la Sécurité sociale et de la loi des finances.
Augmentation des retraites, pensions de base et complémentaires
Au 1er janvier 2021, les retraités se sont vu accorder une augmentation de 0.4 % pour la pension de base, 1% pour les complémentaires. Dans le même temps, les prix ont augmenté de 1,6 %. Il est clair que le compte n’y est pas ! Valse des étiquettes, mutuelles, alimentation, logement, énergie, transports… tout augmente, sauf les pensions.
Comme témoin d’une volonté de ne pas changer les choses, un rapport gouvernemental préconise d’augmenter la CSG en l’alignant sur celle des actifs, de réduire l’abattement de 10 % pour le calcul de l’impôt sur le revenu des retraités et de continuer à sous-revaloriser et/ou geler les pensions et retraites.
La CGT et 8 autres organisations revendiquent : l’augmentation des retraites et des pensions en les indexant sur l’évolution du salaire moyen. Pas de retraite inférieure au Smic. Pensions de réversion attribuées sans conditions de ressources ni d’âge, améliorés afin de garantir le niveau de vie du conjoint survivant et son extension aux couples pacsés, concubins.
En plus d’être d’utilité publique, ces revendications favoriseraient la croissance de l’économie dont le pays a besoin en donnant aux retraités les moyens de bien vieillir.
Sécurité sociale – santé – autonomie
La pandémie a démontré que la protection sociale est essentielle à tous. Pourtant cette dernière n’a jamais été autant attaquée que depuis ces dernières années.
Le gouvernement d’Emmanuel Macron et ses prédécesseurs ont une lourde responsabilité dans la gestion désastreuse de la crise sanitaire. Les suppressions de 115 000 lits en 25 ans dans les hôpitaux et de 100 000 postes de soignants en 8 ans pèsent lourdement dans la situation catastrophique que nous connaissons. Le gouvernement sanctionne, réduit les libertés, culpabilise et infantilise les citoyens que nous sommes. De plus en plus de retraités ne peuvent plus se soigner faute de moyens financiers suffisants.
Nous exigeons des centres de santé publics dans tous les territoires pour garantir un accès aux soins solidaire pour tous. 100 000 postes supplémentaires sont nécessaires dans notre système hospitalier. Nous réaffirmons la nécessité de lever la propriété privée sur les brevets qui empêche la diffusion des vaccins partout dans le monde tout en étant source de profits inadmissibles.
La santé n’a pas de prix. Les personnes âgées représentent plus de 75 % des décès dus à la Covid-19, confinées au domicile ou en EHPAD, malgré le dévouement des soignants.