Nos organisations syndicales et locales appellent à manifester et à faire grève le 1er octobre à Gap (10h30 devant la Préfecture) et à Briançon (10h30, rond-point de Leclerc). Il est temps que les urgences sociales exprimées lors des mobilisations et dans les urnes soient enfin entendues !
Retraites, salaires, services publics sont des enjeux centraux qui touchent directement la population des Hautes-Alpes. Ensemble, nous pouvons arracher des victoires alors même que le gouvernement d’Emmanuel Macron, soutenu par l’extrême droite, continue à vouloir imposer des politiques libérales contraires à la volonté populaire.
Nous avons été des millions à nous mobiliser pendant plus de six mois contre la réforme des retraites. À travers la défaite de Macron aux législatives, la population a montré son rejet massif de cette réforme injuste. Maintenant, nous pouvons gagner l’abrogation de la retraite à 64 ans !
Nos salaires, pensions, bourses et minima sociaux ne doivent plus reculer face à l’inflation ! C’est pourquoi nous soutenons également l’appel des organisations de retraités pour exiger une augmentation des pensions, un SMIC à 2000 euros, et l’indexation des salaires sur l’inflation. Que ce soit dans le public ou le privé, faisons grève pour obtenir l’égalité salariale entre les femmes et les hommes et une réelle revalorisation des salaires.
Dans nos services publics (hôpitaux, écoles, administrations…), la situation devient critique. Ici, dans nos territoires, nous avons tous constaté la dégradation des conditions de travail et de service. Nous exigeons plus de moyens humains et financiers pour offrir à toutes et tous des services publics de qualité, notamment dans l’éducation, la santé, et l’environnement.
Les jeunes sont parmi les premiers touchés par ces politiques de casse sociale. Il est urgent de garantir une vraie protection sociale pour la jeunesse, de réformer le système des bourses et de mettre fin à la sélection à l’entrée des universités.
Alors que les discussions budgétaires débutent à l’Assemblée nationale, nous devons nous faire entendre pour exiger que les plus riches et les multinationales paient leur juste part pour financer nos services publics et assurer la justice sociale et environnementale.
Le 1er octobre est une journée décisive pour peser sur les débats et obtenir des avancées concrètes. Pour cela, nous devons être nombreux et déterminés. Ce n’est que par un rapport de force massif que nous pourrons gagner.
Soyons tous en grève le 1er octobre, à Gap et Briançon !